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Réviser le code de la route
CONDITION DU CONDUCTEUR

CONDITION DU CONDUCTEUR

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CONDITION PHYSIQUE

Voici une liste non exhaustive de certaines causes d'accident.

Certains facteurs influents sur l'état physique et mental du conducteur :

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LA VUE

C'est le sens le plus sollicité lorsque nous conduisons.

C'est ce qui nous permettra de distinguer les indices de l'environnement et d'apprécier distance et vitesse. Il est par conséquent indispensable en cas de doute, de prendre un rendez-vous avec un spécialiste afin de vérifier sa vue.

La nuit, l'éblouissement par exemple peut modifier notre perception. La vitesse également modifie notre champ de vision. En effet, plus la vitesse augmente plus notre champ visuel se rétrécit.

Réglementairement, pour un permis B, le conducteur doit avoir une acuité visuelle d'au moins 5/10 pour les deux yeux. Si l'un de vos deux yeux a une acuité de zéro, l'autre oeil devra avoir une acuité d'au moins 6/10.

Si votre permis de conduire porte la mention < vert correcteur ou port de lunettes >, vous devrez toujours en être équipé en conduisant. Vous devrez également avoir sur vous une paire de lunettes de rechange ou une paire de lentilles de remplacement.

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LA FATIGUE

La fatigue est souvent négligée alors qu'elle représente 20 % des accidents de la route. Un conducteur débutant sera plus sujet à la fatigue car il devra se concentrer d'autant plus sur la route.

Les causes de la fatigue peuvent être multiples :

L'endormissement arrive de manière sournoise, c'est pourquoi il faut savoir reconnaître les premiers signes de fatigue :

Une tête lourde, une raideur musculaire, des bâillements, des picotements dans les yeux, un manque de vigilance, une position qui devient inconfortable. Seule solution, la pause. Pensez à faire des pauses régulières toutes les 2h au maximum, à boire et manger raisonnablement et ne pas hésiter à vous détendre avant de reprendre le véhicule même si vous êtes bientôt arrivé.

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L'ALCOOL

6 heures seront nécessaires pour faire disparaître une alcoolémie de 0.6 g /l de sang...

Sanctions et réglementation

En France, il est interdit de conduire avec une alcoolémie supérieure à 0,5 g d'alcool par litre de sang (ou 0,25 mg d'alcool par litre d'air expiré). Récapitulatif des sanctions encourues quand on ne respecte pas la loi.

Taux égal ou supérieur a 0,5 g

Taux égal ou supérieur a 0,8 g

Récidive avec un taux égal ou supérieur a 0,8 g ou état d'ivresse manifeste :

Refus de se soumettre a une vérification de présence d'alcool dans le sang :

Taux d'alcool compris entre 0,5 et 0,8 g

En cas de comparution devant le tribunal -sur décision du Procureur de la République ou de contestation de l'amende forfaitaire- possibilité de suspension du permis de conduire.

Taux d'alcool supérieur a 0,8 g

Avant de prendre le volant, ayez le réflexe éthylotest

Alcool et stupéfiants

Une consommation de stupéfiants, associée à un taux d'alcool prohibé, est passible de 3 ans d'emprisonnement et de 9 000 euros d'amende.

Accidents

Un accident provoqué sous l'emprise de l'alcool et entraînant des blessures graves est passible d'une amende de 30 000 euros.

L'auteur d'un accident ayant provoqué le déces d'un tiers est passible d'une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'a 10 ans et d'une amende de 150 000 euros.

Des éthylotests dans toutes les discothèques

Chaque discothèque et bar de nuit met à disposition de sa clientèle, à compter du 1er décembre 2011, des éthylotests chimiques ou électroniques. Le choix du type de dispositif retenu est laissé à l'appréciation du responsable de l'établissement.

Mise en place à la suite d'une large concertation avec les principaux acteurs du monde de la nuit, cette disposition traduit l'engagement fort de cette profession pour instituer une consommation d'alcool responsable.

Cette mesure permet à chaque consommateur qui s'apprête à quitter l'établissement, de vérifier qu'il ne dépasse pas le seuil d'alcoolémie autorisé au-delà duquel il est dangereux et interdit de prendre le volant. Cette possibilité d'autocontrôle vise à diminuer les conduites en état d'ivresse. Elle est signalée par une affichette "Soufflez vous saurez" placée à proximité de la sortie de l'établissement.

Les règles pour le transport routier de voyageurs

Depuis le 1er janvier 2010, tout autocar nouvellement immatriculé et pouvant servir au transport en commun d'enfants doit obligatoirement être équipé d'un éthylotest anti-démarrage (EAD).

Installé dans le poste de conduite, il est relié au système de démarrage du moteur. Avant de démarrer, le conducteur souffle dans l'appareil. Lorsque le taux est inférieur au taux programmé dans l'appareil, le véhicule peut démarrer. Dans le cas contraire, le véhicule est bloqué.

A compter du 1er septembre 2015, l'ensemble du parc d'autocars devra en être équipé.

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MÉDICAMENTS ET DROGUES

Certains médicaments de type somnifère ou calmant sont incompatibles avec la conduite.

Ils peuvent provoquer des somnolences, une perception visuelle faussée, des appréciations erronées. Afin d'éviter cela, pensez à vérifier la notice du médicament, demandez conseil à votre médecin et vérifiez le pictogramme apposé sur la boîte de médicaments (symbole d'un véhicule dans un triangle rouge).

La consommation de drogues est non seulement incompatibles avec la conduite d'un véhicule, mais également punie par la loi par une forte amende, une immobilisation du véhicule, des retraits de points, une annulation de permis, voire même de l'emprisonnement.

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POINTS IMPORTANTS

La condition physique et mentale du conducteur est tout aussi importante que l'entretien du véhicule. Prévoyez votre trajet : reposez-vous avant la route, mangez léger, ne consommez pas d'alcool, faites des pauses régulièrement.

Et rappelez-vous que ce ne sont pas les trajets les plus longs qui sont les plus dangereux ; la plupart des accidents ont lieu dans les derniers kilomètres près de chez soi.